never let me go ✿ notre fiche de publicité.

CONTEXTE ⊰ RÈGLEMENT ⊰ ANNEXE ⊰ BOTTIN ⊰ SCENARIO ⊰ PV

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Je pense que j’avais perçu qu’au-delà de cette ligne il y avait quelque chose de plus dur et de plus sombre, et que je ne le voulais pas. Ni pour moi, ni pour aucun autre.

HAILSHAM, ECOSSE, 1958.

On dit que la vie passe doucement telle une larme qui déferle sur votre joue et qui retombe lourdement sur le sol. On dit aussi qu'il faut la vivre, parce qu'il n'y a que cela qui compte vivre, encore et toujours. Moi, je vous dit que le plus important avant de commencer, c'est de savoir qui nous sommes, parce que pour vivre convenablement c'est ce qu'il faut savoir, c'est ce que nous aurions dû savoir, c'est ce que l'on comprit trop tard, bien trop tard, lorsque notre vie s'était achevée aussi lentement que la larme dont on m'a parlé un jour. Longtemps, j'ai cherché comment obtenir un sursis de quelques années avant de commencer mon premier don, des rumeurs circulaient, mais aucune n'étaient fondées, rien n'était fondé, c'était simplement l'espoir qui les animaient, ils se complaisaient à croire qu'ils vivraient encore, juste quelques années en plus, mais aucun d'eux n'eu ce sursis, parce qu'il n'existait pas, nous n'avions le droit à rien. Le droit de se taire et celui de vivre la vie qui nous était destinée, nous n'étions considérés que comme des robots, nous étions des clones, c'est-à-dire rien. J'avais toujours secrètement rêvé de devenir professeur, mais le rêve n'était pas toléré à Hailsham, nous ne pouvions pas nous faire de faux espoirs, des espoirs qui seraient au final bien vint. Mais nous ne comprenions pas, on nous disait que l'on sauverait des vies en faisant des dons, des dons d'organes, que nous serions des sauveurs et que tout irait bien mieux après. En contrepartie nous n'aurions rien, on ne nous expliquait pas qu'au bout du troisième ou quatrième dons nous perdrions la vie, celle dont on avait toujours rêvé, ce serait terminé. J'avais besoin de croire qu'un jour je serais comme eux, comme ceux qui ne donnent pas leur vie pour en sauver d'autres, nous avions été crées sur leur modèle, mais nous n'étions pas comme eux. Je souhaitais me sentir égoïste, égoïste de vivre. Simplement vivre, vivre déraisonnablement, vivre follement, justement c'était la seule chose que personne n'aurait pu exaucer. J'ai vécu trop vite et ma vie s'est achevée lors de mon troisième don, l'ultime, ne laissant aucun souvenirs de mon existence, juste trois organes ceux qui sauvèrent trois vies, trois personnes qui jamais ne se doutèrent une seule seconde ce que j'avais dû endurer pour eux. Ma vie n'aura été ni sublime, ni palpitante, simplement utile, mais j'aurais vécu espérant qu'il me serait offert une nouvelle chance de vivre. Tout a une fin, ce n'est pas dramatique, mais à présent, c'était terminé, c'est comme cela que l'on disait.

Code:: [center][url=http://neverletmego.forumgratuit.org/t10-contexte-never-let-me-go]CONTEXTE[/url] ⊰ [url=http://neverletmego.forumgratuit.org/t13-reglement-never-let-me-go?tid=da30f95330cd0f0fa38bca3ba4144243]RÈGLEMENT[/url] ⊰ [url=http://neverletmego.forumgratuit.org/t60-annexe-sur-le-programme-important]ANNEXE[/url] ⊰ [url=http://neverletmego.forumgratuit.org/t14-bottin-des-avatars]BOTTIN[/url] ⊰ [url=http://neverletmego.forumgratuit.org/f37-scenarios-des-membres]SCENARIO[/url] ⊰ [url=http://neverletmego.forumgratuit.org/f9-je-ne-veux-pas-mourir-seul]PV[/url][/center]<center><div style="background-image:url('http://i23.servimg.com/u/f23/16/43/09/61/77195811.jpg');padding-top: 5px;width: 430px;font-size: 11px;text-align: justify;line-height: 10px;margin-bottom: 3px;margin-top: 3px;padding-right: 3px;padding-left: 10px;-moz-border-radius:10px;"><center><div style="width:425px;"><img src="http://4f.img.v4.skyrock.net/4ff/blue-bird/pics/3035904825_1_3_opndQTfe.gif" border="0" width="425" alt="" />
<span style="font-size: 16px; line-height: normal"><font face="MS Mincho">Je pense que j’avais perçu qu’au-delà de cette ligne il y avait quelque chose de plus dur et de plus sombre, et que je ne le voulais pas. Ni pour moi, ni pour aucun autre.</font></span>

<div style="width: 410px; margin: 2px; border: 1px solid #d9bca1; -webkit-border-radius: 10px; padding: 5px; background-color:#f3ede0 ; font-size: 11px">[right]<span style="font-size: 11px; line-height: normal"><font face="Courier New">HAILSHAM, ECOSSE, 1958.</font></span>[/right]
[justify][i]On dit que la vie passe doucement telle une larme qui déferle sur votre joue et qui retombe lourdement sur le sol. On dit aussi qu'il faut la vivre, parce qu'il n'y a que cela qui compte vivre, encore et toujours. Moi, je vous dit que le plus important avant de commencer, c'est de savoir qui nous sommes, parce que pour vivre convenablement c'est ce qu'il faut savoir, c'est ce que nous aurions dû savoir, c'est ce que l'on comprit trop tard, bien trop tard, lorsque notre vie s'était achevée aussi lentement que la larme dont on m'a parlé un jour. Longtemps, j'ai cherché comment obtenir un sursis de quelques années avant de commencer mon premier don, des rumeurs circulaient, mais aucune n'étaient fondées, rien n'était fondé, c'était simplement l'espoir qui les animaient, ils se complaisaient à croire qu'ils vivraient encore, juste quelques années en plus, mais aucun d'eux n'eu ce sursis, parce qu'il n'existait pas, nous n'avions le droit à rien. Le droit de se taire et celui de vivre la vie qui nous était destinée, nous n'étions considérés que comme des robots, nous étions des clones, c'est-à-dire rien. J'avais toujours secrètement rêvé de devenir professeur, mais le rêve n'était pas toléré à Hailsham, nous ne pouvions pas nous faire de faux espoirs, des espoirs qui seraient au final bien vint. Mais nous ne comprenions pas, on nous disait que l'on sauverait des vies en faisant des dons, des dons d'organes, que nous serions des sauveurs et que tout irait bien mieux après. En contrepartie nous n'aurions rien, on ne nous expliquait pas qu'au bout du troisième ou quatrième dons nous perdrions la vie, celle dont on avait toujours rêvé, ce serait terminé. J'avais besoin de croire qu'un jour je serais comme eux, comme ceux qui ne donnent pas leur vie pour en sauver d'autres, nous avions été crées sur leur modèle, mais nous n'étions pas comme eux. Je souhaitais me sentir égoïste, égoïste de vivre. Simplement vivre, vivre déraisonnablement, vivre follement, justement c'était la seule chose que personne n'aurait pu exaucer. J'ai vécu trop vite et ma vie s'est achevée lors de mon troisième don, l'ultime, ne laissant aucun souvenirs de mon existence, juste trois organes ceux qui sauvèrent trois vies, trois personnes qui jamais ne se doutèrent une seule seconde ce que j'avais dû endurer pour eux. Ma vie n'aura été ni sublime, ni palpitante, simplement utile, mais j'aurais vécu espérant qu'il me serait offert une nouvelle chance de vivre. Tout a une fin, ce n'est pas dramatique, mais à présent, c'était terminé, c'est comme cela que l'on disait.[/i]
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