les débuts

Le Programme après des années de recherche a été lancé officiellement en juillet 1952, l'organisation est uniquement financée par des particuliers et n'appartient pas au gouvernement. Ce dernier a d'ailleurs accepté la création de clones en ne voyant là que de simples corps avec aucune âme à l'intérieur. Les premiers dons se sont fait très discrètement et de très importantes sommes d'argents ont été dépensés. Il n'y avait pas encore de centres, ni d'accompagnants et les donneurs décédaient en général dés le premier don. Aujourd'hui nous sommes en 1983 et le Programme a bien évolué...

c'est quoi un donneur.

Un donneur est un clone d'une personne réelle (son Original). L'Original est cloné peu après sa naissance et les embryons génétiquement modifiés sont implantés dans des mères porteuses. Une fois le donneur né il est placé dans un centre d'accueil où il vivra en communauté avec d'autres futurs donneurs allant de 0 à 18 ans. On lui apprend les bases de l'éducation (lecture, écriture, histoire du pays), mais aussi à se maintenir dans une forme physique optimale et à se préparer à sortir dans la vraie vie (jeux de rôles). Chaque donneur de sa naissance à sa mort porte un bracelet au poignet droit qu'il doit passer sur le détecteur de son dortoir avant d'aller dormir ou sur le détecteur de sa maison pour les plus de 18 ans. Cela permet ainsi d'éviter les évasions bien qu'aucune n'ai jamais été tentée à ce jour. Afin de conditionner les enfants à leur futur, on les endoctrine dans l'idée que le Programme les ont crée donc ils doivent obligatoirement leur obéir. Ils sont élevés dans l'optique qu'ils ne sont que des copies pâles de vrais personnes, qu'ils doivent être reconnaissant d'avoir une vie tout court. On dit aussi aux élèves des centres que tous les enfants ayant essayer de s'enfuir ont été retrouvés assassinés. Les donneurs se sentent donc en sécurité dans le Programme et la plupart ne souhaitent pas en sortir. Au cours de leur vie les donneurs doivent garder un train de vie sain afin d'avoir un corps toujours près pour une greffe. Ils prennent beaucoup de vitamines et de médicaments pour toujours y veiller.

A leurs 18 ans les donneurs sont envoyés dans leurs lieux d'accueil (cottages, maison forestière, maison sur l'eau etc...) où ils vivent une vie indépendante mais toujours avec d'autres donneurs, ils ne peuvent pas avoir de travail rémunéré, mais ils aident souvent les commerçants de Burnmouth. Tous les soirs ils prennent soin de passer leur bracelet sur le détecteur et tous les matins ils prennent leurs médicaments. Les donneurs au profil psychologique correspondant à la tranquillité, la confiance et l'amabilité peuvent proposer une candidature d'accompagnant. Les accompagnants sont chargés d'accompagner les donneurs avant leur don afin qu'ils ne soient pas stressés avant l'opération, plus un accompagnant est bon, moins ses donneurs meurent sur la table d'opération. Ce métier n'est pas rémunéré, mais en échange du service rendu au programme l'accompagnant verra la date de son premier don reculé de plusieurs années.

Un donneur commence en général les dons entre ses 19 et 22 ans (selon la demande). Le premier ne concerne en général pas les organes vitaux (sauf cas exceptionnel). Le troisième don est souvent le dernier, un quatrième est très rare. Quand un donneur meurt on appelle ça une terminaison. Les chirurgiens qui opèrent ont ordre de ne pas réanimer un donneur s'il fait un arrêt cardiaque, aucun effort ne sera fournit pour prolonger la vie d'un donneur, si son cœur s'arrête de battre la totalité des organes seront prélevés et donnés au service de don d'organe public (le délai de viabilité des organes étant trop court pour trouver des acheteurs).

le secret

Le Programme est extrêmement discret et est à ce jour toujours un secret. Il n'est implanté pour l'instant qu'en Grande-Bretagne et se localise dans les campagnes éloignés (comme Burnmouth), bien sûr des rumeurs circulent, mais c'est juste ce qu'elles sont : des rumeurs. Les donneurs ne sont pas du tout informés des droits de l'homme et du citoyen, ils ont une notion très restreinte du mot liberté. Personne n'a essayé de leur ouvrir les yeux à ce jour et le gouvernement préfère fermer les yeux.